N’être rien qu’un instant de l’univers qui s’agrandit
et se contracte
à travers nos histoires
de petits pas et de fragiles lumières.
N’être rien
Qu’un coeur de plus
Qui bat dans l’immensité
Hélène Dorion.
Regarder les étoiles et non pas à vos pieds.
Essayer de donner un sens à ce que vous voyez et demandez-vous ce qui fait que l’univers existe.
Soyez curieux.
Stephan Hawking.
Aller sur la lune, ce n’est pas si loin.
Le voyage le plus lointain,
c’est à l’intérieur de soi-même.
Anaïs Nin
Être humain, végétal ou poussière cosmique;
nous tous dansons sur un air invisible, entonné au loin par un joueur mystérieux.
Albert Einstein.
Au lieu de gagner seulement notre vie,
que se passerait-il
si nous avions la folie de la danser ?…
Un être qui danse se remémore les sensations
minérales, végétales et animales de sa nature.
Il célèbre jusque dans ses gestes quotidiens
la vibrante capture du monde…
Roger Garaudy.
« Je ne suis qu’une seconde entre deux éternités :
L’éternité d’avant moi, l’éternité d’après moi.
Je ne suis qu’un bout de vie entre 2 néants, le néant qui m’a précédé et le néant qui me succèdera.
A cet instant, je ne suis pas rien, plutôt presque rien.
Un « presque », voilà ma condition.
Presque un néant, ni l’un ni l’autre mais une angoisse hybride. »
La nuit du feu
Eric-Emmanuel Schmitt
Les hommes sont des oiseaux de passage
William Shakespeare.
« Nous sommes comme des acteurs propulsés sur scène sans rôle précis, sans script en main, et sans souffleur pour nous dire ce que nous devons faire.
C’est à nous seul de choisir comment nous vivons nos vies.
Jean-Paul Sartre.
Cette nuit-là, j’ai haï la société et ses horaires qui crucifient les âmes nomades.
Christian Bobin
Les ruines du Ciel
Nous ne sommes pas nés pour recouvrir cette terre de mélasse grise
pas nés pour les allées des hypermarchés
pas nés pour cracher le gaz gras,
l’échappement puant la brume noire des hauts-fourneaux.
Nous sommes nés pour la pluie et le vent, pour les yeux énamourés … (pour les tomberaux de lumière … pour ma main dans ta main.
Cyril Dion
Ce ne sont pas de nouveaux continents qu’il faut à la terre mais de nouveaux hommes.
Jules Verne
(Vingt mille lieues sous les mers 1870)
Tant qu’il y aura une aurore qui annonce le jour, un oiseau qui se gonfle de chant, une fleur qui embaume l’air, un visage qui nous émeut, une main qui esquisse un geste de tendresse, nous nous attarderons sur cette terre si souvent dévastée.
François Cheng.
Emporte-moi mon cerf-volant
Emporte-moi haut dans le vent
Je veux tourbillonner dans l’air
avec les feuilles de là-haut
et m’en aller jusqu’à la mer.
Je veux faire le tour du monde
pour entrer dans toutes les rondes
Maurice Carême.
« La terre se couvre d’une nouvelle race d’hommes maîtrisant les ordinateurs et ne comprenant plus rien aux âmes, oubliant même ce qu’un tel mot a pu jadis désigner.
Christian Bobin.
Je n’aurais pas dû entrer dans ce champs pour cueillir des coquelicots.
Je le savais pourtant : les coquelicots il faut les aimer avec les yeux,
pas avec les mains.
Dans les yeux, ils flambent
Au bout des doigts, ils fanent
Christian Bobin.
« Si rien ne peut nous souver de la mort que l’amour au moins nous sauve de la vie.
Pablo Neruda.
Ô vous soyez témoins que j’ai fait mon devoir,
Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte
Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or
Charles Baudelaire.
Ne gâchez jamais votre présent pour un passé qui n’a pas de futur.
William Shakespeare/
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme ! (—) vous connaissez, vous !
Vous m’avez vous souvent seul dans vos profondeurs regardant et rêvant (….)
Et du même regard poursuivre en même temps, pensif, le front baissé l’oeil dans l’herbe profonde, l’étude d’un atome et l’étude du monde.
Aux arbres, de Victor Hugo
« Légèreté de l’oiseau qui n’a pas besoin pour chanter de posséder la forêt pas même un seul arbre.
L’éloignement du monde
Christian Bobin
Le ciel est par-dessus le toit,
Si bleu, si calme
Un arbre, par-dessus le toit
Berce ses palmes
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Paul Verlaine.
Un joueur d’échec c’est comme de la peinture,
s’il n’est pas brillant,
il est mat…
Philippe Geluck.
Il meurt lentement
Celui qui ne voyage pas
Celui qui ne lit pas
Celui qui n’écoute pas de musique.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de ses habitudes
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Pablo Neruda.
L’âme aide le corps,
et à de certains moments le soulève.
C’est le seul oiseau qui soutienne sa cage.
Victor Hugo.
Qui donc dans les ordres des ages m’entendrait si je criais ?
Tout ange est terrible…
Ni les anges, ni les hommes
et les malins animaux remarquent déjà
que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini
Rainer Maria Rilke.
« C’étaient de très grands vents sur la terre des hommes, de très grands vents à l’oeuvre parmi nous.…
Et sur les flûtes sauvages du malheur nous conduisaient, hommes nouveaux,
à nos façons nouvelles.
Saint-John Perse.
Hâte-toi
Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux,
de rebellion,
de bienfaisance,
Essaime la poussière,
nul ne décèlera votre union.
René Char.
On fait des bulles, on est du vent
Des funambules sur le fil du temps
Joe Dassin.
Icare crie dans un ciel de craie…
Se laisser aller
Se laisser porter
Facile à dire ….
Se laisser aller
Se dérober
S’absenter..
Martin Rueff.